[creation site web] [logiciel creation site] [creation site internet] [Accueil]
[Anglais débutant]
[Anglais débutant]
[Anglais intermédiaire]
[Anglais avancé]
[Approche pédagogique]
[Test d'évaluation en anglais]
[Cours en ligne]
[Prononciation anglaise]
[Tarifs]
[Cours de français]
[Test de français]
[Office de la langue française]
[Trucs d.apprentissage]
[0 0 1 1 1 1 1 0 640 480]
[Qui suis-je ?]
[Contact]
[]

Langues Plus LSP


Lise Solange Pelletier

Enseignante

L'anglais, c'est facile !


Je tiens à défaire ce mythe tout de suite. Beaucoup de gens croient que l'anglais est plus facile que le français. Tant et aussi longtemps que notre vocabulaire ne dépasse pas celui d'un jeune enfant, je suis bien d'accord. Mais j'ai des nouvelles pour vous ! Cette langue comporte autant de difficultés que le français, sinon plus encore. Les difficultés ne se retrouvent pas aux mêmes endroits, c'est tout. Tous les gens qui, comme moi, font de la traduction dans les deux langues sont tout à fait d'accord. Je vous donne un exemple. En français, nous utilisons environ 12 temps de verbe, alors qu'en anglais, il y en a environ 20, sans compter les nombreuses exceptions dans les règles d'empoi. Et les prépositions en anglais, l'enfer ! Avez-vous déjà remarqué la quantité qu'ils utilisent ? En plus, leur emploi change complètement le sens du mot auquel il est rattaché. Ce phénomène est beaucoup plus marqué en anglais qu'en français. Bien sûr, je ne suis pas en train de vous dire que le français est simple, mais l'anglais ne donne pas sa place !



Faut-il penser en anglais ?


Il y a une croyance populaire, du moins au Québec, qui dicte aux gens de penser en anglais pour pouvoir s'exprimer en anglais. Si je vous demandais de penser en chinois alors que vous ne connaissez-pas la langue, que me diriez-vous ? C'est la même chose pour l'anglais. C'est un peu comme si je vous demandais de piloter un avion en pensant que vous êtes pilote. Comprenez-vous le non sens entourant cette croyance ? De grâce, ne dites plus cela à personne. Certaines en sont même traumatisées puisqu'elles ont l'impression qu'elles sont imbéciles de ne pas pouvoir le faire. Au fond, c'est le message que vous leur passez !


L'automatisme vient avec la pratique comme pour n'importe lequel apprentissage. Le cerveau a son mode d'opération et il faut le repecter. Ce n'est pas parce que nous ignorons une chose que nous sommes moins intelligents. Au contraire, l'intelligence et la connaissance sont deux choses tout à fait différentes mais complémentaires. Peut-être qu'un jour je partagerai ma compréhension de l'intelligence du cerveau et l'Intelligence de l'ensemble du l'Être humain. Il y a une éternité de différence ! Croyez-moi, mes mots sont bien pesés.



Les anglophones sont-ils mal à l'aise de parler le français ?


Absolument et peut-être plus encore ! Leurs plus grandes difficultés se situent au niveau de la prononciation, de la conjugaison (Qui n'en a pas !), et du masculin et féminin des mots. Ils ne comprennent pas pourquoi les francophones " mettent du sexe partout " car cela n'existe pas en anglais pour les noms, bien sûr !


Les personnes qui me demandent cette question ont souvent été victimes du sarcasme de leur entourage lorsqu'elles ont eu à s'exprimer en anglais. C'est étrangement des francophones (Québécois) se disant bilingues qui ont tendance à agir ainsi. Ces derniers semblent avoir oublié par où ils sont passés pour arriver à se débrouiller en anglais. De plus, c'est souvent eux qui ont tendance à dire qu'il faut penser en anglais.


J'ai passé par cet apprentissage de la langue anglaise et je me souviens comment j'ai eu à traduire en anglais ce que je pensais en français. Je me souviens des nombreuse fois où j'ai dû changer la structure de mes phrases ou changer le choix de mes mots pour être le plus près possible de ce que je voulais dire.


Quand une personne se moque des autres, elle ne se rend pas compte qu'elle est en train de rire d'elle-même. Inconsciemment, cette personne " se souvient " s'être fait traitée d'imbécile dans certaines circonstances, et répète inconsciemment le même geste qu'elle a subi il y a trop longtemps pour qu'elle s'en souvienne au moment où elle ridiculise une autre personne. Au fond, c'est une " victime " de violence verbale qui victimise en retour.


Acceptez qu'il est tout à fait normal de se tromper. Une erreur est souvent causée par un manque d'information ou un oubli.



Y a-t-il de la conversation dans les cours ?


Mon approche consiste à rendre l'apprentissage vivant et près de la réalité des gens. Les élèves conversent avec moi, ce qui me permet d'encadrer la mise en situation reliée directement à l'application d'une règle de grammaire. Cela me permet également de corriger la prononciation, de revoir une règle de grammaire qui explique une faute. Cette approche me permet de montrer du nouveau vocabulaire à l'élève, et d'en apprendre moi aussi, car nous parlons de sujets choisis par l'élève.


Je sais que le cerveau retient beaucoup mieux de nouvelles informations lorsqu'elles sont associées à ce qui est déjà connu. C'est un mécanisme de mémorisation tout à naturel. Donc, les conversations sont toujours centrées sur le vécu de l'élève et non à partir de l'imaginaire.



Donnez-vous des travaux à faire ?


Bien sûr ! Un élève doit revoir ses règles de grammaire et les appliquer. Il est toujours plus simple d'écrire que de parler, mais l'écriture prépare bien la conversation puisqu'en écrivant, l'élève a le temps de réfléchir plus longtemps que lorsqu'il parle. Étrangement, mes élèves aiment beaucoup traduire leurs textes.


Lorsque je donne des travaux de rédaction, je les fais faire en français et ensuite l'élève les traduit en anglais. C'est plus difficiles mais plus formateur pour les raisons suivantes.


Quand un élève écrit seulement en anglais, il est porté à choisir des termes qu'il connaît déjà en anglais et évitera de dire ce qu'il veut vraiment dire pour éviter de faire l'effort de chercher dans le dictionnaire. Alors que si son texte est fait en français, il est plus motivé à chercher.


Procéder de cette façon exige une amélioration de son français, car si une phrase est tordue en français, elle le sera tout autant en anglais. Souvent, mes élèves me disent qu'ils apprennent presqu'autant de français que d'anglais dans mes cours. Deux pour le prix d'un comme dirait l'un !



Lise Solange Pelletier

(450) 565-6353 (dans les Laurentides)

  

Approche pédagogique


Pour les élèves qui débutent leur apprentissage, je commence d'abord par une formation en phonétique anglaise. J'explique à mes élèves qu'il ne sert à rien de connaître une langue si on ne se fait pas comprendre lorsqu'on la parle, compte tenu d'un trop gros accent français. Cet apprentissage permet aussi à l'élève de mieux distinguer les mots anglais par la suite. Ci cette étape est sautée, les élèves ont toujours l'impression que l'anglais résonne comme du chinois à leurs oreilles.


De plus, pour les débutants, je donne toutes les explications en français. Ensuite, je fais appliquer les règles au moyen de conversations anglaises bien encadrées. C'est toujours étonnant de voir que même si un élève comprend et connaît bien une règle, il éprouve tout de même beaucoup de difficulté à l'intégrer dans une phrase. La pratique est toujours plus compliquée que la théorie, n'est-ce pas ? Alors, si une faute est commise par l'élève, je revoie la règle. Je corrige aussi les erreurs de prononciation à l'intérieur des conversations. J'augmente progressivement le temps consacré à la conversation anglaise au fur et à mesure que l'élève avance dans le programme. Vers la fin du programme de niveau débutant, tous mes élèves peuvent s'exprimer uniquement en anglais. Par contre, je maintiens toujours la plupart des explications en français pour ceux qui ne sont pas encore assez habilités dans l'emploi des termes grammaticaux qui sont tout aussi complexes dans une langue que dans l'autre.


Pour les élèves de niveau intermédiaire, je parle presque uniquement en anglais, surtout pour les élèves de niveau avancé.


Les élèves ont des travaux à faire à la maison. Les exercices sont reliés aux règles de grammaire qui viennent d'être vues. La semaine suivante, je m'assure de l'intégration des nouveaux éléments de grammaire au moyen d'une courte conversation anglaise ou de quelques phrases à traduire verbalement. Comme travaux complémentaires, je fais aussi traduire certains exercices en français. À mon grand étonnement, les élèves adorent faire ce travail, car ils apprennent ainsi beaucoup de vocabulaire, voient mieux la différence de la syntaxe entre les deux langues, et saisissent mieux la difficulté à exprimer en anglais ce qu'on pense et exprime en français.


Aussitôt que nous avons passé à travers les temps présents et quelques temps de verbe du passé, je commence à demander aux élèves de rédiger des textes en français, qu'ils doivent traduire en anglais. C'est l'exercice écrit le plus formateur, car il force l'élève à améliorer son français pour mieux former une phrase en anglais. Je leur dis que si une phrase est tordue ou ambiguë en français, elle le sera tout autant en anglais et ne fera ainsi aucun sens pour un anglophone.




Approche holistique


Au fil des ans, j'ai acquis et intégré dans ma vie beaucoup de connaissances dans le domaine de la santé globale. Ayant toujours eu le réflexe de chercher des solutions à mes difficultés, j'ai appris énormément à partir de mes propres difficultés.


Au cours des derniers mois, je songeais à intégrer certains éléments holistiques à mon enseignement dans le but d'améliorer les performances intellectuelles de mes élèves. En ce début de 2005, j'ai donc pris la décision de rendre accessibles certaines de mes connaissances


Mon programme comprendra dorénavant quelques exercices et informations qui favoriseront un meilleur apprentissage. Des techniques respiratoires de base, de l'information sur les aliments optimisant le fonctionnement du cerveau et de la mémoire, une gestion des pensées constructives favorisant également l'apprentissage feront progressivement partie de mon programme de l'enseignement des langues.



Fréquence des rencontres


En ce que concerne la fréquence des rencontres, je suggère toujours une heure de cours par semaine, car c'est le rythme le plus efficace pour les gens qui travaillent à temps plein. L'élève a le temps d'intégrer beaucoup plus la matière; il a le temps de réviser et d'apprendre beaucoup plus de vocabulaire. Les cours intensifs donnent de moins bons résultats; je dis souvent que cela peut causer une indigestion mentale.


Dictionnaire


Chercher dans un dictionnaire peut sembler facile. Détrompez-vous. Certains mots sont reliés à différents types de mots et à des dizaines d'expressions. Il devient donc impératif de savoir ce qu'on cherche et où chercher pour trouver une expression. Par exemple, pour la locution verbale " avoir faim ", il vaut mieux chercher sous le mot " faim " que sous le mot " avoir ". Autre exemple : L'usage d'une préposition après un verbe est un vrai casse-tête en anglais et peut changer tout à fait le sens du verbe.


En plus de comprendre les abréviations, bien d'autres éléments sont nécessaires pour trouver exactement ce qu'on cherche.


Matériel didactique


Je travaille avec un des meilleurs manuels d'anglais sur le marché. Il comprend des règles de grammaire et des exercices uniquement présentés en anglais. Ne le trouvant pas parfaitement adapté à des francophones qui débutent leur apprentissage, j'ai donc préparé beaucoup de notes complémentaires au manuel.


J'ai également produit un CD qui accompagne mon cours sur la phonétique anglaise. C'est du matériel très apprécié de mes élèves.


  

Approche pédagogique



Sommaire de la page


Approche pédagogique

Approche hollistique

Fréquence des rencontres

Dictionnaire

Matériel didactique




Suite de mes réflexions pédagogiques


L'anglais, c'est facile !

Faut-il penser en anglais ?

Les anglophones sont-ils mal de l'aise à parler le français ?

Y a-t-il de la conversation dans les cours ?

Donnez-vous des travaux à faire ?

Écrivez-moi
Calendar